Студопедия

КАТЕГОРИИ:

АстрономияБиологияГеографияДругие языкиДругоеИнформатикаИсторияКультураЛитератураЛогикаМатематикаМедицинаМеханикаОбразованиеОхрана трудаПедагогикаПолитикаПравоПсихологияРиторикаСоциологияСпортСтроительствоТехнологияФизикаФилософияФинансыХимияЧерчениеЭкологияЭкономикаЭлектроника


TOULOUSE




La Pharmacie du Collège des Jésuites, provenant d’un établissement religieux non hospitalier, située au musée Paul Dupuy est un ensemble XVII°. Celle-ci, auparavant occupa l’hôtel de Bernuys, hôtel renaissance construit en 1530 par Nicolas Bachelier pour le marchand de pastel, Jean de Bernuys, garant de la rançon demandée pour la libération de François 1er après la défaite de Pavie. Cet hôtel passa par la suite successivement à Antoine de Clary et à la ville de Toulouse. Les capitouls le cédèrent à la Congrégation de Jésus et y firent construire une apothicairerie dont les boiseries furent exécutées par Louys Behori en 1632 et par Jean Escoube en 1663. Par la suite, les Jésuites étant expulsés de France (arrêt du 21 février 1763) , deux frères, Nicolas Gailhac et Pierre Blanchet, apothicaires respectivement, l’un, du Collège de Toulouse, l’autre, du Collège de Cahors tentèrent de la conserver, puis la cédèrent à l’apothicaire Vidailhon qui la transféra au 14 de la rue Cujas. Elle passa successivement à de Saint-Plancat, puis à Irisson avant d’être achetée par Paul Dupuy.

Le droguier Louis XIII de Behori comprend trois corps, avec le devant en noyer, l’intérieur en chêne. Dans le corps central : le cabinet destiné aux « lapides pretiosi » saphirs, topazes, émeraudes, perles, ivoires aux quelles la médecine attribuait des vertus antivénéneuses et celui où se trouvent les »odores aromaticae ». Des mortiers en agate étaient nécessaires pour concasser ces pierres. Ce droguier est orné du monogramme du Christ : I.H.S. surmonté de la croix et d’une devise : « Letho etiam miscet dextra venena manus » (Pour la mort même une main habile prépare des poisons).

 

Alternent avec les vitrines, des colonnes de tiroirs portant des inscriptions qui indiquent les drogues qu’ils renferment : myrrha, alun, borax,, opium, laudanum, cassia, ipeca, benjoin, benjoin. Dans les corps latéraux, formant le poudrier, sont rangés dans des niches les pots de : kermès, Basilicum, Capilla Veneris, Theriaca, O. Egyptiae, Catholicon, Ext. D’Opium.

Dans la partie haute et dans les vitrines latérales sont alignés dans des niches, des pots dont la majorité sont aux armes des Jésuites. Le monogramme IHS surmonté de la croix et les clous de la Crucifixion réunis par la pointe. La partie basse de l’ensemble est occupée par des placards.

Le droguier d’Escoube en noyer rehaussé du monogramme de la Vierge porte la devise :

« Feta armis etiam letho fatalibus arca » (Armoire remplie d’armes funestes à la mort même).

Sous les fenêtres, des vases de montre et des cruches en faïence du XVIII° siècle de Toulouse et de Montpellier. Cette pharmacie est également remarquable pour son grand vase octogonal à thériaque en étain couvert d’inscriptions. Six de ses faces sont gravées de branches fleuries représentant les plantes utilisées dans cette drogue. La face antérieure porte les armes de France et de Navarre avec la devise « Pax et Institia » et en dessous l’inscription Thériaca Magna Andromacus Senioris ; la face postérieure porte un écusson et le millésime 1624.. Trois mufles de lions dorés tiennent les anneaux. Sur le couvercle à cadenas, apparaissent les représentations des maîtres de la Médecine..

 

 

TROYES

L’Hôtel-Dieu-le-Comte fut fondé au XII° siècle par le Comte de Champagne Henri 1°.

L’apothicairerie ressemble à celle qui figure dans les « œuvres pharmaceutiques » de Renou. Reconstruite entre 1702 et 1725, elle possède des boiseries en chêne Louis XIV et un escalier caractéristique pour atteindre les étagères supérieures. Dans cette partie haute, sont alignées des boites en bois aux tonalités rose et verte, contenant des simples qui sont figurées dans des cartouches décorées. Sur les étagères situées au dessous sont alignées des faïences blanche et bleu de Nevers des XVII° et XVIII° siècles ainsi que des faïances du XVI° siècle d’influence majolique fabriquées à Lyon. A la partie inférieure, des placards. Se détache de cet ensemble, une fontaine de thériaque en étain.

 


Поделиться:

Дата добавления: 2015-01-05; просмотров: 68; Мы поможем в написании вашей работы!; Нарушение авторских прав





lektsii.com - Лекции.Ком - 2014-2024 год. (0.006 сек.) Все материалы представленные на сайте исключительно с целью ознакомления читателями и не преследуют коммерческих целей или нарушение авторских прав
Главная страница Случайная страница Контакты