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Le voyage commenceLe vent souffle au visage de Nilce : il est assis sur le dos de l’oie Martin. Des deux mains il se tient aux plumes blanches. Il voit en bas les bois, les champs et les rivières. Nilce pense : « Nous sommes bien loin de la maison ». Alors, il dit à l’oie: – Martin, Martin, reviens à la maison! Mais Martin répond: – Tais-toi, gamin! Je ne veux pas revenir à la maison, je veux voir l’île des Oies. * * * Le soir approche. Les oies sauvages descendent pour passer la nuit dans un bois près d’un grand étang. Martin descend aussi. Nilce voit que Martin est très fatigué et lui dit: – Martin, mon cher Martin, tu vois, tu ne peux pas suivre ces oies sauvages. Revenons à la maison. – Non, non ! répond Martin, je veux voir l’île des Oies. Je n’ai pas le temps de te ramener à la maison; je vais te prendre avec moi. Mais les oies sauvages n’aiment pas les hommes; si elles comprennent que tu es un homme, elles vont te tuer. Ce soir cache-toi dans mes plumes. Demain matin on va voir. Martin prend Nilce par sa veste et le met sous son aile. – «Bonne nuit», dit-il. 5. Le renard Smirré Il fait sombre. Les oiseaux et les petits animaux dorment dans le bois. Les oies sauvages dorment près de l’étang. Martin dort au milieu des oies sauvages et Nilce dort sous son aile. Le renard Smirré sort d’un buisson. Il a faim. Il va à la chasse. Il veut attraper un petit animal ou un oiseau pour le manger. Smirré marche doucement. Il regarde à travers les buissons et tout à coup il voit des oies sauvages. Doucement il s’approche et attrape une oie. Toutes les autres ouvrent les ailes et s’envolent. Martin s’envole aussi. Quand il ouvre ses ailes Nilce tombe à terre et se réveille. Il voit que le renard Smirré emporte une oie. Nilce est brave. Il oublie qu’il est petit, il court après le renard et crie: – Voleur! Voleur! rends-moi l’oie, rends-moi l’oie! Smirré se retourne, il voit Nilce et éclate de rire. – Ah! un petit homme ! Je te rends l’oie, mais alors c’est toi, que je vais manger. Je n’ai jamais mangé un homme. Les hommes sont trop grands pour moi. Mais le tigre dit que c’est bon. Toi, tu es petit : je vais te manger. Smirré jette l’oie et veut attraper Nilce. Mais Nilce saute de côté et attrape le renard par la queue. Smirré se tourne à droite pour attraper Nilce, mais sa queue tourne aussi et Nilce tourne avec la queue. Smirré tourne à gauche, la queue tourne aussi et Nilce tourne avec la queue. Le renard tourne, tourne et ne peut pas attraper Nilce. Il ne voit plus rien, tout tourne devant ses yeux. Alors Nilce ouvre les mains et saute de côté. Il est près d’un arbre, il y grimpe. Quand il est bien assis sur une branche, il crie au renard qui tourne toujours. – Eh, renard! Arrête-toi! Smirré s’arrête. Il ne comprend rien. Où est Nilce? Où est l’oie? L’oie vient de s’envoler. Nilce est sur un arbre et il rit: – Elle est bien loin, ton oie, et moi aussi, je suis loin. Smirré lève la tête et voit Nilce sur l’arbre et dit: – Eh bien, je vais t’attendre. Tu ne peux pas rester toujours sur l’arbre. *** On entend dans le ciel bleu: – Ga! Ga! Ga! Ce sont les oies. Elles volent, elles arrivent très vite. Une oie blanche s’approche de l’arbre où Nilce est assis. C’est Martin. Il attrape Nilce par sa veste et l’emporte. Nilce est sauvé.
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