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Nilce sauve Martin ⇐ ПредыдущаяСтр 8 из 8 La vieille Acca, le chef des oies, se réveille toujours la première. Chaque matin elle crie: – Réveillez-vous, réveillez-vous, il faut partir. L’île des Oies n’est pas loin, dépêchez-vous ! Aujourd’hui elle s’approche de Nilce et lui dit : – Mon petit ami, je viens de voir le gnome. Il dit que tu fais beaucoup pour redevenir garçon. Mais il ne dit pas ce que tu dois faire encore. Sois bon et tu vas bientôt revenir à la maison, tu vas revoir ta maman. Et maintenant en route ! Nilce est assis sur le dos de Martin. Les oies volent dans le ciel bleu. Nilce est gai : le soleil est chaud, Acca dit qu’il va bientôt redevenir un petit garçon. Nilce est de bonne humeur et se met à chanter : Avec Martin De bon matin Dans le ciel nous volons. Je chante en chemin Et peut-être demain Je vais voir ma maison. II chante à haute voix. Il monte sur le dos de Martin et se met à danser. Martin lui crie: – Reste tranquille, gamin. Tu vas tomber ! Mais ce n’est pas Nilce qui tombe, c’est son petit soulier. – Martin, Martin, arrête-toi ! Mon soulier vient de tomber. – Acca ! Acca ! crie Martin. – Que veux-tu ? demande Acca. – Le gamin vient de perdre son soulier. – Eh bien, descendez et cherchez-le. Nous vous attendons dans le bois près de l’étang. – Descendons, dit Martin. Vite ils descendent à terre. * * * Ils cherchent dans les buissons le petit soulier et ne le trouvent pas. Tout à coup ils entendent des voix. – Regarde, Mathieu, dit une voix d’enfant, un petit soulier ! – Ah, Mimi, ce petit soulier est bon pour ta poupée, répond une autre voix. Nilce regarde à travers les buissons et voit un petit garçon et une petite fille. La petite fille tient son soulier, le petit garçon le regarde. – Non, Mathieu, dit Mimi, ce soulier est bon pour notre petit chat, allons le chercher. Mathieu et Mimi se dirigent vers une maison qui est tout près de là. Mimi attrape unpetit chat blanc et veut lui mettre le petit soulier à la patte. Mais le chat n’est pas content, il griffe Mimi. Le soulier tombe à terre, alors Martin le saisit et veut s’enfuir. Mais Mate est un garçon très vif. Il attrape Martin et crie : – Maman, maman ! notre oie blanche qui s’est enfuie hier dans le bois vient de revenir. Une femme sort de la maison. – Ah ! elle est revenue, c’est bien. Nous allons la manger aujourd’hui pour dîner. Elle prend Martin et l’emporte à la cuisine. Nilce voit le malheur de son ami, mais il est trop petit pour venir en aide à Martin. Pourtant il ne veut pas l’abandonner. Il s’approche de la porte et entre dans la cuisine. Il est si petit que la femme ne le voit pas. * * * Martin est couché sur la table ; ses pattes et ses ailes sont attachées par une corde. La femme lave une casserole, puis elle s’approche du poêle. – Ah ! je n’ai plus de bois. Je vais en chercher, dit-elle. Et elle sort. Vite Nilce court à la table. Elle est bien haute, la table, mais Nilce sait bien grimper aux arbres : il s’approche du pied de la table et y grimpe comme à un arbre. Il prend son canif et coupe la corde qui attache les ailes de Martin. La corde est bien grosse et le canif est bien petit. Nilce travaille de toutes ses forces. Enfin les ailes sont libres. Nilce se met à couper la corde qui attache les pattes de Martin. – Vite, vite, crie Martin, elle revient! Mais quand la femme entre dans la cuisine, Martin est libre. Il saisit Nilce par sa veste et s’envole par la fenêtre... A peine Nilce et Martin sont-ils dehors, que le ciel devient sombre, onentend un grand coup de tonnerre. Nilce ferme les yeux, et une voix lui crie à l’oreille: «Par trois fois tu es venu en aide à tes amis les animaux. Redeviens petit garçon!» * * * Nilce ouvre les yeux. Il reconnaît sa chambre. Il est assis à sa table près de la fenêtre. Son livre d’étude est devant lui. La fenêtre est ouverte. Les oies de maman se promènent dans la cour. – Ga, ga, ga! crient-elles. Mais Nilce ne comprend pas ce qu’elles disent. Il regarde autour de lui. Sa chaise n’est plus si grande, le livre n’est pas grand: il peut très bien lire les lettres. Le filet à papillons pend au mur... Nilce aurait-il vu ce voyage en rêve?
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