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Le Siècle d’Or




Le V° siècle avant J.C., le siècle d’or, celui de Périclès. C’est le siècle où s’épanouissent les arts et les sciences : la tragédie et la comédie avec Eschyle, Sophocle, Euripide, Aristophane ; l’histoire avec Hérodote, Thucydide ; la sculpture avec Phidias ; la philosophie et la rhétorique avec Socrate, Platon, Xénophon, Aristote.

Mais philosopher en ces temps-là comportait certains risques. Socrate, accusé de corrompre la jeunesse fut condamné à boire la ciguë. Ses disciples connurent la disgrâce. Xénophon fut condamné à l’exil. Platon, qui dans les Dialogues fit connaître la pensée de Socrate, fut vendu au marché aux esclaves avant d’être racheté par ses admirateurs mais ne se désintéressa pas de la chose publique et fonda l’Académie. Son élève, Aristote, fréquenta l'Académie, fonda à Athènes le Lycée Péripatétique où philosophes et disciples discutaient en se promenant. A la mort d’Alexandre le Grand dont il fût pendant 20 ans le précepteur, Aristote dût s’enfuir d’Athènes.

Mettant à profit l’expérience empirique acquise auprès des malades, les Asclépiades délaissent magie et religion. La médecine se laïcise. Apparaissent des médecins qui exercent soit à leur compte, soit pour celui de la cité. Pour subvenir aux dépenses médicales et à l’entretien du médecin, à Athènes, un impôt, l’»iatricon» est levé. Aussi le médecin public soigne gratuitement ses malades à domicile ou dans un local, l’»iatreion» (du grec iatrein=soigner) où se faisaient consultation et, si nécessaire, hospitalisation.

Les médecins restent groupés par affinités de famille ou de cité. Ainsi naissent diverses écoles médicales se réclamant d’Asklépios dont les plus connues sont à Rhodes, Cnide, Cos.

La démystification du mal :

Avec Hippocrate le Grand, la malédiction devient maladie. Né à Cos vers 460 avant J.C., mort vers 377, Hippocrate pose les bases de l’éthique médicale et établit, sur l’observation et le raisonnement, les premiers principes de la médecine clinique. Selon lui, «chaque maladie a une cause naturelle». La maladie n’est plus une fatalité, mais un phénomène naturel et la nature «natura medicatrix» le «médecin des maux» doit rétablir l’équilibre donc la santé. La médecine fait ainsi un grand pas.

La théorie des humeurs :

La doctrine humorale d’Hippocrate reprend la théorie des quatre éléments d’Empédocle : le feu qui fascina si bien Empédocle qu’il se précipita dans le cratère de l’Etna, l’air, la terre, l’eau. Quatre qualités caractérisent les éléments. Ainsi :

le feu est chaud et sec

la terre, froide et séche

l’air, chaud et humide

l’eau, froide et humide

Le mélange des quatre éléments se retrouve dans le corps humain.

L’harmonie de l’univers et la santé du corps sont liées à l’équilibre des quatre éléments et à celui de leurs qualités.

Le déséquilibre entraîne désordre dans le monde et maladies dans la nature humaine. Les maladies sont expliquées par des similitudes avec le monde visible.

Aux tétrades des éléments et des qualités correspondent celle des humeurs, sang, lymphe ou phlegme, bile, atrabile ou bile verte, selon le schéma suivant.

 

La correspondance avec les tempéraments ne verra le jour que bien plus tard. Selon celle-ci, dans l’équilibre des quatre humeurs, la prédominance de l’une ou l’autre conditionne le tempérament qui peut être sanguin, phlegmatique, cholérique, mélancolique (du grec, mélanos = noir).

 

La santé résulte de l’équilibre des quatre humeurs.

Le cycle des humeurs est soumis au cycle quaternaire de l’univers. Au printemps, il est régit par le sang, l’été par la bile, l’automne par l’atrabile, l’hiver par la lymphe ou la pituite.

De l’univers au corps s’effectuent de perpétuels échanges.

La thérapeutique d’Hippocrate est résumée par la formule :

«Contraria contrariis curantur»

Selon celle-ci, les remèdes convenant le mieux à une affection sont ceux dont l’action est opposée à la persistance de la maladie, remèdes chauds ou froids, secs ou humides selon le cas. Ainsi, une maladie accompagnée de fièvre doit être traitée par une drogue rafraîchissante.

Des traitements tels que les saignées, l’administration des diurétiques, purgatifs, laxatifs, émétiques, sudorifiques doivent permettre de rétablir l’équilibre en favorisant l'évacuation du mal. Au nombre des diurétiques figurent Ail, Oignon, Poireau, Concombre, Fenouil.

Selon Hippocrate, «la nature est le premier médecin des maux». Aussi, les traitements ne doivent pas être trop violents.

Le tempérament du patient joue un rôle important dans la maladie et la guérison. La maladie évolue, se transforme (metastasis). Les différentes parties du corps sont solidaires dans l’évolution."Quel que soit le siège primitif du mal, elles se le communiquent." Aussi, dans un but curatif, le médecin peut faire apparaître dans une région déterminée une réaction qui déplace l’affection. C’est le principe de la révulsion. Au nombre des révulsifs figurent les cataplasmes à base de moutarde, d’ammoniaque, les vésicants qui agissent sur la peau, les sudorifiques, les diurétiques, les purgatifs, les vomitifs.

La Matière Médicale, le «Corpus Hippocraticum» comprend plus de 230 drogues : des narcotiques (Mandragore, Jusquiame, Belladone, opium), des purgatifs (Euphorbe, Coloquinte, Bryone, Scammonée, Mercuriale), des vomitifs (Hellébore blanc, Asarum), des fébrifuges (Absinthe, Petite Centaurée)…

Certaines drogues ont des vertus magiques telle la Camomille. Selon la tradition, cette plante dénommée "Parthenion" utilisée dans les fièvres intermittentes permit de guérir un ouvrier blessé lors de la construction des Propylées.

Parmi les ouvrages qui sont attribués à Hippocrate, l'un des plus connus est le livre des Aphorismes dans lequel il énonce des certitudes diagnostiques et pronostiques immuables. Le premier nuance passablement ces certitudes.

"La vie est brève, l'art est long, l'occasion fugace, l'expérience trompeuse, le jugement difficile."

La médecine grecque s'intéresse aux ressources du monde végétal. Ainsi Dioclès natif de Coryste en Eubée est l'auteur du manuel de l'herboriste, le Rhizotomicon.

A la période hippocratique fait suite celle d'Aristote (384-322 avant J.C.). Disciple de Platon, Aristote introduit la science en médecine, replace l'homme dans un contexte profane et non déiste, l'intègre dans l'univers. Il s'intéresse à l'anatomie, à la physiologie. Il reconnait le rôle du rein comme filtre, celui du foie dans la digestion. Il compose des traités de botanique médicale. Son disciple, Théophraste, natif de l'île de Lesbos, est l'auteur d'un ouvrage qui sera traduit en 1483 sous le titre De historia plantarum. Dans celui-ci, il cite la Cannelle, le Séné, le Dictame, la Cardamone, la Réglisse, la Ciguë, l'Aconit, la Mandragore, la Fougère mâle.

 


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Äàòà äîáàâëåíèÿ: 2015-01-05; ïðîñìîòðîâ: 127; Ìû ïîìîæåì â íàïèñàíèè âàøåé ðàáîòû!; Íàðóøåíèå àâòîðñêèõ ïðàâ





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