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Médiateurs de l'allergieQuel est le dénominateur commun de l'ortie, du venin de guêpe, de l'aiguillon d'anophèle ? C'est l'histamine, l'un des responsables des manifestations allergiques, telles que le rhume des foins, l'urticaire, l'érythème, l'asthme, les inflammations, le choc anaphylactique. Cette histamine est présente dans tous les tissus de l'organisme, mais sous une forme inactive qui peut être activée par certains stimuli. Les dérivés de la phénothiazine (prométhazine ou Phénergan) s'opposent aux effets de l'histamine sur les récepteurs H1. La cimétidine et la ranitidine, médicaments de l'ulcère, interviennent sur les récepteurs H2 de l'estomac Le mal sacré Dans toutes les civilisations, l'épilepsie a semé l'effroi, bien qu'Hippocrate la démythifie et en fasse une maladie comme les autres. A Rome, une crise d'épilepsie faisait suspendre les Comices, d'où le nom de maladie comiciale donné parfois à l'épilepsie. Les épileptiques célèbres sont nombreux: Saint Paul, César, Caligula, Britannicus, Dostoïevsky, Nobel, Flaubert, Van Gogh... C'est seulement en 1857 que T. Laycock propose un premier traitement efficace par les bromures. Vient ensuite l'utilisation du Véronal (barbital) et du Gardénal (phénobarbital) qui constitue un réel progrès. Un médecin allemand, Hauptmann, de garde dans un service de neurologie où étaient hospitalisés quelques épileptiques dont les crises l'empêchaient de trouver le sommeil, au lieu de prendre lui-même le médicament qui lui avait été conseillé, le fit avaler à ses malades. Les crises de .ceux-ci cessèrent pendant les vingt-quatre heures qui suivirent. Ce médicament hypnotique, le phénobarbital, se révélait être pour Hauptmann, un antiépileptique. Mais il fallut attendre de nombreuses années pour convaincre le corps médical de son efficacité. Le hasard et la chance frappent une seconde fois. En 1962, P. Eymard, lors d'essais de produits chimiques sur l'animal, constata qu'ils ne pouvaient être dissous qu'avec de l'acide dipropylacétique ou "Valproïque". G. Carraz décèle que l'activité anti-convulsivante des solutions obtenues est due non pas aux produits mais au solvant. Les valproates, le sel de sodium (Dépakine) comme l'amide (Dépamide) sont efficaces dans l'épilepsie sans présenter d'effet hypnotique comme les barbituriques. Ainsi, les deux médicaments de référence de l'épilepsie sont dus à des découvertes fortuites habilement interprétées.
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