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Servez-vous des expressions suivantes.




Pour éviter de donner une réponse précise:

– C’est bien difficile de juger aussi vite.

– C’est un peu trop tôt pour en parler.

– Vous savez, je ne le connais pas assez bien.

– Donnez-moi un peu plus de temps.

– Je ne peux encore rien dire.

 

Refuser poliment:

– Il faut que je réfléchisse.

– Je vais voir.

– Je veux d’abord en parler à mes collègues.

– Je n’en ai pas vraiment besoin.

– Ça peut attendre.

TEXTE SUPPLÉMENTAIRE

 

"FAIRE UN FILM... "PAR FRANÇOIS TRUFFAUT

 

Faire un film est un acte intellectuel parce que cela implique toutes sortes de choix à faire et de décisions à prendre. C’est aussi un acte artistique parce que le goût nous dicte ces choix et ces décisions. C’est également un acte émotionnel car notre sensibilité entre en jeu et aussi notre intuition.

Il me semble que c’est une erreur de croire qu’un cinéaste est quelqu’un qui a quelque chose à dire. Un film de quatre-vingt-dix minutes dit beaucoup moins de choses qu’un article de journal de trois mille mots. D’autre part, la réalisation d’un film dure huit semaines pendant lesquelles on n’enregistre que deux ou trois minutes de pellicule chaque jour. A cause de cette lenteur d’exécution du médium, je pense que l’homme qui voudrait seulement délivrer un message urgent comprendrait vite qu’il est plus efficace de se tourner directement vers l’action sociale, politique ou vers le journalisme.

Il ne faut pas dissimuler que celui qui tourne un film se comporte comme un enfant devant son jeu de construction: il s’isole du monde et en construit un autre, accordé à ses désirs. Lorsqu’il dirige, entouré de trente personnes, des prises de vues montrant une voiture poursuivie par une autre ou un homme entrant en courant dans un ascenseur ou deux amoureux qui approchent leurs visages l’un de l'autre, le metteur en scène est un enfant et, même s’il tourne un film adulte, il est animé pendant son travail de l’esprit d’enfance qu’il n’a probablement jamais perdu. Par ailleurs, la conception, la réalisation et la finition d’un film occupent généralement neuf mois de notre vie. La comparaison avec l’enfantement s’impose donc; j’admets qu’il est facile au point d’être un cliché et pourtant je suis convaincu de la vérité de ce cliché, en tout cas en ce qui me concerne: je fais des films pour éprouver les émotions de la maternité et de la plénitude qu’elle procure.

Je peux ajouter que le cinéma a été dans mon adolescence une sorte de refuge; à cause de cela, je lui porte un amour presque religieux. Je ne peux avoir pour aucun homme politique le même intérêt que pour les cinéastes que j’admire et je crois fermement que, dans l’histoire de l’Angleterre au XX siècle, Charlie Chaplin est plus important que Winston Churchill.

En résumé, je fais des films pour me faire du bien et, quand ils sont réussis, ils peuvent éventuellement faire du bien aux autres, ce qui est l’idéal, car l’égoïsme et le narcissisme attachés à la création sont un motif de culpabilité et d’anxiété pour celui qui crée.

Je n’ai jamais l’impression de chercher une idée de film car chaque fois que je choisis un sujet, cela signifie que j’en écarte deux ou trois autres... La vie est si courte.... Trop courte... Dans mon choix j’écarte les pures comédies car la vie n’est pas tellement drôle, j'écarte les purs drames car la vie n’est pas si tragique, j’écarte les histoires de gangsters car je n’aime pas ces gens-là, j’écarte les histoires de policiers et de politiciens pour les mêmes raisons. Je m’efforce de ne filmer ni des bateaux ni des chevaux car ils me font peur, ni des gens vêtus d’uniforme car ils m’ennuient. Je ne montre presque jamais des gens qui nagent, skient ou dansent car je ne sais ni nager, ni skier, ni danser et je ne comprends rien aux sports. Alors, pour choisir mes sujets, procédant par élimination, je travaille avec ce qui reste: les histoires d’amour et les histoires d’enfants. Si un metteur en scène de films peut se comparer à un capitaine de bateau en perdition, j’adopte ce slogan bien connu: "Les femmes et les enfants d’abord!"

 

Devoir

1. Relevez le lexique concernant le tournage d’un film.

2. Résumez chacun de six paragraphes en une phrase.

3. Quelle est la situation de communication?

– À qui s’adresse ce texte?

– Quel en est le thème?

– Quel en est le message?

 

4. C’est dans le texte! Trouvez:

– trois comparaisons;

– trois expressions qui signifient ce que c’est "faire un film";

– le résumé du travail de réalisateur.

5. Qu’en pensez-vous pourquoi François Truffaut porte-t-il au cinéma un amour presque religieux?

 

6. Comment procède François Truffaut pour choisir ses sujets?

 


Ïîäåëèòüñÿ:

Äàòà äîáàâëåíèÿ: 2015-09-15; ïðîñìîòðîâ: 120; Ìû ïîìîæåì â íàïèñàíèè âàøåé ðàáîòû!; Íàðóøåíèå àâòîðñêèõ ïðàâ





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